La chapelle de la Madeleine

24/03/2021
La chapelle de la Madeleine

LA CHAPELLE DE LA MADELEINE

Celle que nous voyons aujourd’hui se situe sur l’emplacement d’un prieuré qui fut célèbre au 16ème et 17ème siècle. Ce fut un pèlerinage très fréquenté dans la région.

 

Des monnaies trouvées à l’intérieur des murs de la chapelle (monnaie de Billon – 15 pièces des dernières années du XIIIème siècle) ayant par conséquent un caractère commémoratif, témoignent de l’érection du vieil oratoire vers la fin du XIIIème siècle.

 

La Chapelle est orientée au levant, elle ne présente au point de vue architectural aucune curiosité. De dimension assez modeste (5m sur 12m), elle est formée d’une seule nef avec une voûte en berceau et cul de four au dessus du chœur. Elle est éclairée par 3 ouvertures.

 

A l’intérieur un autel en bois de style Louis XV. Une statue en bois du XIVème siècle environ représentant Sainte Marie Magdeleine, est actuellement déposée dans la chapelle de la Sainte Vierge à l’église de Retournac. Sur le toit une petite cloche protégée par une armature métallique. La chapelle fut reconstruite grâce à la souscription des habitants du Pédible, aussi le 16 août 1885 elle fut bénite par Mr l’Abbé Viou curé de Retournac. Sous l’égide de Mr Henri Pontvianne maire de Retournac la toiture fut refaite en octobre 1949, elle fut également repeinte à cette époque. Chaque année, la municipalité organise une ascension sur le plateau de la Madeleine pour le 16 août : Fête de St Roch.

Au couchant de la chapelle, un petit enclos bordé de murets en pierres sèches délimite ce que fut le cimetière des villages environnants.

 croix madeleine

Un jour de 1884, lors de travaux de débroussaillement, la pioche d’un défricheur heurta des ossements. Après avoir constaté par les nombreux ossements humains qu’il s’agissait d’un cimetière, il fut convenu que l’on arrêterait le travail de défoncement. La piété des braves « Peydiblois » voulurent faire plus. Ils élevèrent au milieu du champ une belle croix en pierre de Blavozy. On peut situer au XIXème siècle environ l’abandon du cimetière comme lieu habituel de sépulture.

 

Dans les années 1920 une nouvelle croix en fer forgé remplaça celle de pierre tout en conservant le socle en blocs.